Réaménagement du Biodôme : un projet hors du commun !

Le Groupe DCR a dû allier expertise et créativité lors de sa participation au réaménagement des espaces intérieurs du Biodôme de Montréal, un projet marqué par le souci du réalisme et représentant un réel défi de coordination. Coup d’œil sur cette belle réussite.

Le réaménagement du Biodôme était un projet de taille qui touchait l’entièreté des espaces communs. Cette refonte complète des installations visait à optimiser l’expérience client durant la visite. En raison de son envergure, le projet maître a été scindé en plusieurs mandats connexes. Trois de ces derniers ont été attribués au Groupe DCR à titre d’entrepreneur général. Ces projets inusités représentaient une opportunité de mettre en œuvre la créativité, la rigueur, l’expertise et le professionnalisme de l’équipe.

Les trois projets connexes

Le mandat du Biodôme se déclinait en trois projets : d’abord, la réalisation de la falaise des haras ; ensuite, la réparation et l’amélioration de rochers existants en fonction du réaménagement des accès et des points de vue ; et enfin, le rafraîchissement des murs et des pochettes.

La falaise en faux rocher des haras était une nouvelle création. Sa réalisation a nécessité la mise en place d’une structure d’acier afin de recevoir le béton projeté. Celui-ci a ensuite été peint afin de produire des milieux d’ombre, des effets mouillés, des surfaces abîmées ainsi que différentes textures. Bien que son exécution ait fait appel à des techniques de construction de base — de l’acier d’armature et du béton projeté —, le résultat final a requis une expertise pointilleuse afin de produire un résultat qui se rapproche autant que possible à de réels rochers.

Le second projet consistait à réparer et à améliorer les rochers existants partiellement démolis lors de l’exécution du projet maître. La tâche principale demeurait la même : réaliser des répliques de rochers qui se retrouvent dans les écosystèmes représentés. D’apparence moins complexe, ce projet était pourtant d’une aussi grande envergure puisqu’il impliquait des travaux dans chacun des écosystèmes.

Le dernier projet se déployait en deux temps : d’abord la réparation et la peinture de tous les murs des différentes salles et ensuite, le rafraîchissement des pochettes. Ces dernières se retrouvent à maints endroits dans chacun des écosystèmes. Elles sont les réceptacles situés dans les structures, le plancher ou les rochers, qui accueillent la végétation. Leur entretien a d’abord requis un nettoyage. Puis, elles ont été étanchéifiées, remplies et préparées en vue de la plantation de végétaux effectuée par le Biodôme.

Un mandat hors du commun

Les projets de faux rochers se démarquent par l’importance accordée à la vraisemblance du produit final. Ils représentent une intervention à mi-chemin entre un travail d’artisan artistique et un projet de construction conventionnel où le souci du réalisme est facteur de réussite.

Pour ce faire, des échantillons de couleurs et de textures ont été fournis à l’équipe dont le travail devait être approuvé par une géologue. Ce souci du détail s’est révélé être un défi stimulant pour l’équipe qui a su s’ajuster aux commentaires de cette dernière et aller au-devant de ses interventions afin d’éviter les correctifs et de produire des rochers exempts de défauts.

Des défis de logistique et de coordination

La réalisation de ces trois projets en simultané impliquait une vingtaine de travailleurs en période de pointe. Finalisés en 8 à 9 mois, ces mandats ont représenté un réel défi de coordination.

La présence de jusqu’à 10 autres entrepreneurs généraux sur le site durant la durée des travaux a nécessité une excellente collaboration avec le client, la ville de Montréal, ainsi qu’avec les représentants des différents projets connexes afin d’éviter les interférences et de favoriser l’entraide.

Les chargés de projets ont également fait preuve de créativité afin de remédier aux complications liées aux endroits difficiles d’accès. Puisque les lieux ne sont pas adaptés à de tels travaux, une chaîne de montage a été mise en place pour faire entrer les matériaux, notamment quelque 100 mètres cubes de remblai pour les pochettes.

À la complexité des mandats se sont ajoutés plusieurs autres défis tels que la préservation des habitats, l’accès à des plafonds d’une hauteur importante et la mise en place d’échafaudages de manière à ne pas interrompre les autres travaux en cours.

Le projet du Biodôme a été une occasion pour le Groupe DCR de sortir de sa zone de confort, de prendre part à un projet d’envergure hors du commun, et de mettre en œuvre toute la compétence et la créativité de son équipe. Ces trois mandats représentent une réalisation marquante où régnait un esprit de collaboration.

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