Industrie & Commerce : Une vision moderne de la gestion de projet
Expertise, fiabilité, transparence… ces trois mots reviennent souvent dans le discours du président François Sansfaçon Hamel et du vice-président Maxime Clermont du Groupe DCR. Grâce à la vision moderne de ces experts en gestion de projet, un vent de fraîcheur souffle sur l'industrie de la construction.
Presque dix ans de croissance déjà
Fondé en 2012, Groupe DCR est né du désir de rajeunir les pratiques dans l'industrie de la construction. « Après avoir décroché mon baccalauréat en génie de la construction à l'École de technologie supérieure, j'ai décidé de fonder ma propre compagnie d'entrepreneur général en construction. J'ai donc suivi les traces de mon père et de mon grand-père, qui sont aujourd'hui décédés et qui exerçaient tous les deux ce métier. J'ai approché mon ami Maxime Clermont pour fonder Groupe DCR, car je désirais m'associer avec quelqu'un d'aussi passionné que moi, qui possède des forces complémentaires aux miennes », affirme François Sansfaçon Hamel. Son acolyte poursuit : « En 2014, nous avons décroché deux contrats de rénovation de chalets de parcs octroyés par la Ville de Montréal. À l'époque, nous portions tous les chapeaux en même temps : estimateur, manœuvre et charpentier-menuisier. Au fil des projets, nous avons embauché un chargé de projet, puis un chef de chantier et un charpentier-menuisier, puis un autre, et encore un autre. Chaque année, notre chiffre d'affaires était le double du précédent. Aujourd'hui, nous sommes rendus avec une PME de 35 employés et nous gérons des projets totalisant plus de 20 millions par année », explique fièrement Maxime Clermont.
Un vent de fraîcheur
Comment les fondateurs de Groupe DCR expliquent-ils leur succès? « Nous avons fondé notre entreprise d'entrepreneur général en construction en 2012, juste un an après la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction. Le commentaire qui revenait le plus souvent lorsque nous décrochions un contrat dans le domaine institutionnel c'était "ça fait du bien de voir du sang neuf!". Voir débarquer deux jeunes âgés de 25 ans sur les chantiers, c'était l'équivalent d'un vent de fraîcheur pour l'industrie de la construction », confie Maxime Clermont. Groupe DCR célébrera ses dix ans d'existence en 2022, mais c'est toujours avec le même enthousiasme que les entrepreneurs s'investissent dans un nouveau projet. « Nous sommes entourés d'une équipe dynamique, proactive et disponible. Au-delà de notre expertise, ce que les architectes, ingénieurs et autres professionnels de la construction apprécient de nous, c'est notre fiabilité et notre transparence. Chez Groupe DCR, nous disons les vraies affaires. Aucun détail n'est laissé au hasard : communiquer de façon claire et précise figure parmi nos priorités! », ajoute François Sansfaçon Hamel.
Ajouter des cordes à son arc
Groupe DCR est spécialisé dans la construction et la rénovation institutionnelle. « En dix ans, nous avons géré des dizaines de projets dans le milieu hospitalier. Ce domaine exige énormément de rigueur, puisque le résultat des travaux doit impérativement être pratique et sécuritaire. Plusieurs établissements scolaires figurent aussi parmi nos réalisations. Ces contrats se démarquent par leurs échéanciers serrés. Nous n'avons que huit semaines pour réaliser des travaux de plusieurs milliers de dollars, car tout doit être terminé avant la rentrée du personnel et des élèves », explique Maxime Clermont. François Sansfaçon Hamel renchérit : « Groupe DCR a ajouté une corde de plus à son arc en réalisant des contrats dans le domaine commercial. Nous avons, entre autres, supervisé les travaux de construction du restaurant Le Trèfle à Montréal (à Hochelaga en 2014 et à Verdun en 2017). Le défi majeur de ce projet était d'ouvrir un mur extérieur pour y ajouter de la fenestration. Nous sommes particulièrement fiers de la finition de bois intérieure et extérieure ainsi que du puits de lumière, qui donne un effet de hauteur intéressant. Ce projet, tout comme la rénovation du restaurant Le Pot, nous a donné la piqûre des contrats qui comportent une portion design. Il s'agit définitivement d'un aspect de la gestion de chantier que nous désirons exploiter davantage au cours des prochaines années », conclut le président de Groupe DCR.
Groupe DCR passe en mode techno
Depuis l'année 2020, Groupe DCR utilise le logiciel Maestro. « Puisque le milieu de la construction est de nature plutôt traditionnelle, peu de gens de l'industrie sont passés en mode techno, alors qu'il existe des outils, spécialement conçus pour les entrepreneurs généraux, qui optimisent l'efficacité de la gestion de projets. Pouvoir suivre un projet en temps réel, de la soumission à la fermeture du chantier, c'est une innovation qui nous permet d'être proactifs et de nous démarquer encore plus de nos compétiteurs », explique François Sansfaçon Hamel.
Le Biodôme de Montréal : un projet marquant!
En 2018 et 2019, le Biodôme de Montréal, un édifice hérité des Jeux olympiques de 1976, a eu droit à une cure de jeunesse architecturale. Groupe DCR fait partie des entrepreneurs généraux qui ont travaillé sur l'imposant chantier de rénovation. « Nous avons réalisé trois grands projets de rénovation totalisant 1,5 million de dollars, dont le plus ambitieux était de repeindre tous les murs des différents écosystèmes. Effectuer les travaux à travers les lianes, à 40 pieds dans les airs, a été une expérience mémorable pour notre équipe », se rappelle François Sansfaçon Hamel.
Une passion pour le design!
En une décennie, Groupe DCR a développé une solide expertise dans le domaine institutionnel, notamment en ce qui a trait à la construction et à la rénovation d'hôpitaux et d'établissements scolaires. L'année 2021 marque un tournant pour l'entreprise, puisque ses dirigeants désirent développer le marché commercial. « Nous avons déjà réalisé la construction de restaurants et nous venons tout juste de compléter la rénovation des bureaux d'une firme d'architectes, Vincent Leclerc Architecte inc., avec laquelle nous avons collaboré à quelques reprises pour des contrats publics. Diriger des travaux qui exigent une précision et un souci du détail nous motive énormément chez Groupe DCR. »
Unités modulaires : un maximum d’espace en un minimum de temps
En offrant la possibilité de fournir des dizaines de nouveaux locaux en quelques semaines seulement, comme dans le cas de l'école secondaire André-Laurendeau, les unités modulaires conviennent parfaitement aux échéanciers serrés.
Le Groupe DCR collabore avec AMB Modulaire, un leader dans l'industrie, à titre de gestionnaire de projet depuis maintenant plusieurs années afin de fournir aux entreprises et aux institutions une solution rapide et abordable à leurs besoins en bâtiments temporaires et permanents de toutes sortes telles que des bureaux, des logements pour travailleurs saisonniers, des installations éphémères et, comme pour l'école secondaire André-Laurendeau, des classes préfabriquées.
Qu'est-ce qu'une construction modulaire
La construction modulaire est une réponse du domaine du préfabriqué afin de réduire la durée d'un chantier de construction sans compromettre la qualité des installations. Les modules sont produits en usine, ce qui permet de réduire les coûts de main-d'œuvre et de procéder à une installation rapide et efficace sur place. La construction modulaire facilite également la personnalisation de la structure. Cette dernière peut être adaptée aux particularités de l'environnement qui recevra les modules. Cette méthode se prête aussi bien aux bâtiments autonomes qu'aux agrandissements de bâtiments déjà existants auxquels les unités peuvent être raccordées.
Agrandissement de l'école secondaire André-Laurendeau
La location ou l'achat de telles unités conviennent particulièrement bien aux besoins du milieu scolaire, dont la période allouée pour les travaux sur place se veut limitée. L'agrandissement de l'école André-Laurendeau devait se faire durant la période de vacances scolaires, soit en moins de deux mois, afin d'assurer la sécurité des jeunes qui fréquentent l'établissement, de ne pas perturber la tenue des classes et d'être en mesure d'accueillir les nouveaux élèves à la rentrée.
Le projet de l'école André-Laurendeau comportait l'ajout de plus de 18 nouvelles classes ainsi que d'une cafétéria et d'un bloc sanitaire. Les nouvelles installations sont formées de 68 modules qui ont été produits entre 3 à 4 mois à l'avance et assemblées sur le site en seulement 6 semaines.
Une telle réussite a nécessité une gestion rigoureuse, de fortes aptitudes communicationnelles en plus des efforts de 34 menuisiers d'expérience.
Processus d'installation d'unités modulaires
À la suite de la réception des plans et devis et de l'ouverture du chantier, la première étape est d'abord de construire les fondations. Le chargé de projet voit ensuite à la commande et à la coordination de l'arrivée des modules, lesquels sont numérotés afin de faciliter l'assemblage. Puis, les modules sont livrés par camions transporteurs et leur mise en place est effectuée à l'aide d'une grue. Celle-ci est suivie, entre autres, du « zipping », soit le raccordement des modules, de l'installation des jupes de pourtour pour le revêtement extérieur ainsi que de la peinture du bâtiment.
Une construction modulaire bien exécutée est synonyme d'un chantier efficace qui permet autant l'ajout de locaux de taille moyenne, telle une classe formée de deux modules, que d'espaces à aire ouverte constitués de 4 à 6 modules et de poutres.
Grâce à la proactivité et à l'expertise du Groupe DCR et d'AMB Modulaire, l'école secondaire André-Laurendeau a été en mesure d'accueillir quelque 500 élèves supplémentaires dès la rentrée sans avoir à interrompre ses activités.
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Réaménagement du Biodôme : un projet hors du commun !
Le Groupe DCR a dû allier expertise et créativité lors de sa participation au réaménagement des espaces intérieurs du Biodôme de Montréal, un projet marqué par le souci du réalisme et représentant un réel défi de coordination. Coup d'œil sur cette belle réussite.
Le réaménagement du Biodôme était un projet de taille qui touchait l'entièreté des espaces communs. Cette refonte complète des installations visait à optimiser l'expérience client durant la visite. En raison de son envergure, le projet maître a été scindé en plusieurs mandats connexes. Trois de ces derniers ont été attribués au Groupe DCR à titre d'entrepreneur général. Ces projets inusités représentaient une opportunité de mettre en œuvre la créativité, la rigueur, l'expertise et le professionnalisme de l'équipe.
Les trois projets connexes
Le mandat du Biodôme se déclinait en trois projets : d'abord, la réalisation de la falaise des haras ; ensuite, la réparation et l'amélioration de rochers existants en fonction du réaménagement des accès et des points de vue ; et enfin, le rafraîchissement des murs et des pochettes.
La falaise en faux rocher des haras était une nouvelle création. Sa réalisation a nécessité la mise en place d'une structure d'acier afin de recevoir le béton projeté. Celui-ci a ensuite été peint afin de produire des milieux d'ombre, des effets mouillés, des surfaces abîmées ainsi que différentes textures. Bien que son exécution ait fait appel à des techniques de construction de base - de l'acier d'armature et du béton projeté -, le résultat final a requis une expertise pointilleuse afin de produire un résultat qui se rapproche autant que possible à de réels rochers.
Le second projet consistait à réparer et à améliorer les rochers existants partiellement démolis lors de l'exécution du projet maître. La tâche principale demeurait la même : réaliser des répliques de rochers qui se retrouvent dans les écosystèmes représentés. D'apparence moins complexe, ce projet était pourtant d'une aussi grande envergure puisqu'il impliquait des travaux dans chacun des écosystèmes.
Le dernier projet se déployait en deux temps : d'abord la réparation et la peinture de tous les murs des différentes salles et ensuite, le rafraîchissement des pochettes. Ces dernières se retrouvent à maints endroits dans chacun des écosystèmes. Elles sont les réceptacles situés dans les structures, le plancher ou les rochers, qui accueillent la végétation. Leur entretien a d'abord requis un nettoyage. Puis, elles ont été étanchéifiées, remplies et préparées en vue de la plantation de végétaux effectuée par le Biodôme.
Un mandat hors du commun
Les projets de faux rochers se démarquent par l'importance accordée à la vraisemblance du produit final. Ils représentent une intervention à mi-chemin entre un travail d'artisan artistique et un projet de construction conventionnel où le souci du réalisme est facteur de réussite.
Pour ce faire, des échantillons de couleurs et de textures ont été fournis à l'équipe dont le travail devait être approuvé par une géologue. Ce souci du détail s'est révélé être un défi stimulant pour l'équipe qui a su s'ajuster aux commentaires de cette dernière et aller au-devant de ses interventions afin d'éviter les correctifs et de produire des rochers exempts de défauts.
Des défis de logistique et de coordination
La réalisation de ces trois projets en simultané impliquait une vingtaine de travailleurs en période de pointe. Finalisés en 8 à 9 mois, ces mandats ont représenté un réel défi de coordination.
La présence de jusqu'à 10 autres entrepreneurs généraux sur le site durant la durée des travaux a nécessité une excellente collaboration avec le client, la ville de Montréal, ainsi qu'avec les représentants des différents projets connexes afin d'éviter les interférences et de favoriser l'entraide.
Les chargés de projets ont également fait preuve de créativité afin de remédier aux complications liées aux endroits difficiles d'accès. Puisque les lieux ne sont pas adaptés à de tels travaux, une chaîne de montage a été mise en place pour faire entrer les matériaux, notamment quelque 100 mètres cubes de remblai pour les pochettes.
À la complexité des mandats se sont ajoutés plusieurs autres défis tels que la préservation des habitats, l'accès à des plafonds d'une hauteur importante et la mise en place d'échafaudages de manière à ne pas interrompre les autres travaux en cours.
Le projet du Biodôme a été une occasion pour le Groupe DCR de sortir de sa zone de confort, de prendre part à un projet d'envergure hors du commun, et de mettre en œuvre toute la compétence et la créativité de son équipe. Ces trois mandats représentent une réalisation marquante où régnait un esprit de collaboration.
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